Évangiles pour un Baptême

Attention !

Merci de choisir un évangile parmi ceux qui sont proposés ci-dessous.
La numérotation des textes est celle de « Fêtes et Saisons » éd. 2015
La Bible, nouvelle traduction – Textes liturgiques © AELF, Paris, 2005.

Réf. bibliquesTitresTextes
E1Mat., 28, 18-20Baptiser, un ordre du ChristLire
E2Mc, 1, 9-11Tu es mon Fils bien-aiméLire
E3Mc, 10, 13-16Ressemblez aux enfantsLire
E4Mc, 12, 28-31Tu aimeras…Lire
E5Luc, 10, 21-22Un Dieu qui se révèle aux tout-petitsLire
E6Jn, 3, 1-6Une nouvelle naissance ?Lire
E7Jn, 4, 5-14L’eau de la vie, cadeau de DieuLire
E8Jn, 6, 44-47L’attrait du PèreLire
E9Jn, 7, 37-39Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi !Lire
E10Jn, 9, 1-7Celui qui nous ouvre les yeuxLire
E11Jn, 15, 1-11Pour que vous soyez comblés de joieLire
E12Jn, 19, 31-35Un don qui mène à la vieLire

E1. Baptiser, un ordre du Christ

Tout enfant est aimé de Dieu avant même d’être aimé par ses parents. Baptiser un enfant qui n’a pas encore choisi le Christ, c’est proclamer que, sans l’avoir mérité, il est plongé dans l’amour sauveur.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu 28, 18-20

Au temps de Pâques, Jésus ressuscité adressa ces paroles aux Apôtres : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

E2. Tu es mon Fils bien-aimé

Qui suis-je ? En regardant ses parents, l’enfant découvre qu’il vit de leur amour. Par la foi au Christ, le baptisé apprend qu’il est pour Dieu un fils bien-aimé. Reste ensuite à vivre comme son enfant.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 1, 9-11

Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain : Au moment où il sortait de l’eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai mis tout mon amour. »

E3. Ressemblez aux enfants

Pour Dieu, un petit enfant est aussi important qu’un adulte. Mais Jésus nous avertit : entrer dans le Royaume, c’est devenir comme un enfant, confiant, émerveillé, réceptif… C’est l’attitude de la foi.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 10, 13-16

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le Royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

E4. Tu aimeras…

… C’est le plus grand des commandements. Aimer est indispensable pour vivre.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc 12, 28b-34a

Un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »

E5. Un Dieu qui se révèle aux tout-petits

À ceux qui ouvrent leur cœur, le Christ fait connaître l’amour du Père.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint luc 10, 21-22

Jésus, exultant de joie sous l’action de l’Esprit-Saint, dit : « Père, Seigneur du Ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils sinon le Père et personne ne connaît qui est le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

E6. Une nouvelle naissance ?

Notre naissance en ce monde n’empêche pas de mourir. Notre nouvelle naissance en Christ conduit à la vie pour toujours.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 3, 1-6

Il y avait un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs. Il vint trouver Jésus pendant la nuit, il lui dit : « Rabbi, nous le savons bien, c’est de la part de Dieu que tu es venu nous instruire, car aucun homme ne peut accomplir les signes que tu accomplis si Dieu n’est pas avec lui. » Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de renaître, ne peut voir le Règne de Dieu. » Nicodème lui répliqua : « Comment est-il possible de naître quand on est déjà vieux ? Est-ce qu’on peut rentrer dans le sein de sa mère pour naître une second fois ? » Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit. »

E7. L’eau de la vie, cadeau de Dieu

Il y a des soifs qu’un verre d’eau n’apaise pas : être reconnu, aimer et être aimé, vivre éternellement… L’Église indique aux baptisés où étancher ces soifs ; le Christ, source de paix, de pardon, de vie éternelle. Il est en effet la vie même de Dieu.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 4, 5-14

Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »

E8. L’attrait du Père

Être chrétien, c’est être du Christ, c’est avoir avec Dieu et les autres les relations du Christ. Être baptisé, c’est se laisser attirer par le Père pour suivre le Christ.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 6, 44-47

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle. »

E9. Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi !

Comme la soif fait marcher vers la source, le désir d’amour fait marcher vers le Christ. Celui qui l’a trouvé devient lui-même source de paix, de joie, d’espérance.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 7, 37b-39a

Jésus, debout dans le temple de Jérusalem, s’écria : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Écriture : Des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur. » En disant cela, il parlait de l’Esprit-Saint, l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Jésus.

E10. Celui qui nous ouvre les yeux

Ses yeux ne voyaient que la nuit. Jésus s’approche. D’un geste il donne la vue. L’homme ébloui découvre la lumière du monde.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 9, 1-7

En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents. Mais l’action de Dieu devait se manifester en lui. Il nous faut réaliser l’action de celui qui m’a envoyé, pendant qu’il fait encore jour ; déjà la nuit approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le monde, je suis la Lumière du monde. » Cela dit, il cracha sur le sol et, avec la salive, il fit de la boue qu’il appliqua sur les yeux de l’aveugle, et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé. » (Ce nom signifie Envoyé.) L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

E11. Pour que vous soyez comblés de joie

Que serait le baptême s’il était une cérémonie sans lendemain ? Le baptême ouvre l’avenir, il nous greffe sur le Christ ressuscité. Si nous demeurons en lui, nous vivrons sans cesse sa propre vie.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 15, 1-11

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite : Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples. Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie. »

E12. Un don qui mène à la vie

Il nous a aimés jusqu’au bout. De son côté ouvert a jailli la vie. Le Christ a vaincu la mort. Baptisés, nous en sommes témoins.

Fêtes et Saisons – Éditions du Cerf (2015)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean 19, 31-35

Jésus venait de mourir sur la croix. Comme c’était le vendredi, ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique le Seigneur sait qu’il dit vrai.)