L’imposition des Cendres
et le sens du Carême Formation 1 Com.

Mercredi 14 février, toute l’Église entrera dans le temps du Carême. Durant 40 jours, en prenant Jésus pour modèle, il s’agira de disposer nos cœurs à recevoir la grâce qu’apporteront la célébration des fêtes pascales. Cette préparation repose alors sur deux réalités : la conversion et le combat spirituel qui en résulte.

La conversion.

Se convertir, c’est se détourner de nos mauvaises habitudes pour se « tourner » résolument vers Dieu avec le désir de faire le bien qu’il nous demande d’accomplir, particulièrement à travers des œuvres de miséricorde. Cette résolution est notamment manifestée le jour du « Mercredi des Cendres » qui ouvre le temps du Carême. En effet, en recevant l’imposition des cendres sur son front, le disciple du Christ reconnaît non seulement sa finitude : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » – mais aussi le regret sincère de ses fautes que suscite son désir de conversion.

Dans l’Antiquité, effectivement, les cendres symbolisaient la pénitence. Les hommes s’en couvraient la tête pour manifester un grand malheur ou un deuil. Ainsi, par exemple, s’exclame le prophète Jérémy (6, 26) : « Ô fille de mon peuple, revêts-toi d’un sac et roule-toi dans la cendre ! Prends le deuil comme pour un fils unique. »

Le combat spirituel

Se convertir nécessite néanmoins de mener un combat spirituel avec l’aide de Dieu. Aussi, durant tout le temps du Carême, le chrétien est-il appelé à éduquer et exercer sa liberté afin de faire le bien. La Tradition de l’Église retient trois grands axes liés au combat spirituel : le jeûne, l’aumône, la prière.

À travers le jeûne, il s’agit d’exercer notre liberté vis-à-vis de nos déterminismes biologiques, manifestant ainsi que nous ne sommes pas de simples animaux plus ou moins évolués.

À travers l’aumône, il s’agit d’exercer notre libre générosité vis-à-vis de notre égoïsme ou de notre individualisme. L’homme vit en société et cette vie sociale ne peut faire l’économie d’une authentique solidarité avec les plus faibles d’entre nous.

À travers la prière, il s’agit aussi d’exercer notre liberté vis-à-vis des tâches quotidiennes qui retiennent habituellement notre attention et mobilisent nos énergies. En offrant « son temps libre » à Dieu, l’homme manifeste ainsi qu’il peut transcender sa condition humaine originelle.

Alors à tous, je souhaite un saint et joyeux un temps de Carême !

Célébration des Cendres

  • EHPAD Beaurepaire à 15 h 00
  • Mesnard à 11 h 00
  • St-Fulgent à 18 h 30

Comme chaque année, le pape publie une lettre pour l’entrée de l’Église dans le temps du Carême. N’hésitez pas à la lire :

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